2024 : 3 changements majeurs pour les infirmières.
En mai 2023, François Braun, ministre de la Santé, annonce un grand chantier et des réformes à venir sur la formation des IDE. Dans son discours, il partage aussi sa volonté de revoir et revaloriser les compétences des infirmières.
Les étudiants et les professionnels sur le terrain attendent beaucoup de cette réforme.
Elle devait initialement aboutir sur un nouveau programme dans les IFSI en septembre 2024. Mais devant l’ampleur du sujet, le gouvernement a annoncé le report de la nouvelle formation pour 2025.
Outre la réforme de l’enseignement, premier pilier de ce projet, quels vont être les 2 autres grands changements pour les infirmières en 2024 ?
Je te dis tout (lis bien jusqu’au bout, j’ai ajouté un petit changement bonus).

Les changements de la formation en 2024
L’objectif de la refonte de la formation IDE est de renforcer l’attractivité et le taux de réussite. Rappelons qu’en 2021, 10% des étudiants arrêtaient leurs études au cours de la première année.
Même si le projet ne va pas aboutir avant la rentrée 2025, on sait déjà que les concertations avancent.
Elles prévoient notamment :
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Veux-tu les recevoir ?

- Un recrutement différent via Parcours Sup pour être sûr d’avoir des candidats motivés qui savent dans quoi ils s’engagent
- Des enseignements communs avec l’université pour valoriser le diplôme et rendre plus effectif le niveau Licence obtenu. Cette universitarisation ouvrira également plus de portes pour la recherche et l’innovation infirmière.
Le gouvernement a missionné la professeure Christine Ammirati. Son travail est de mettre en œuvre le projet d’intégration des formations paramédicales dans le cursus universitaire.
Ce qui va évoluer
Voilà ce qui est envisagé :
- Des changements dans les méthodes pédagogiques pour mieux accompagner les étudiants au cours de leur formation. L’utilisation de nouveaux moyens d’enseignement comme les méthodes de simulation
- L’évolution des conditions de stage vers un meilleur accompagnement des étudiants, une diversification des offres de lieux de stage
- La possibilité d’un apprentissage proposé dès la première année
- La mise en place de cordée dans les IFSI, projet exposé par le ministre de la Santé dans son discours. Les cordées de la réussite sont des dispositifs qui mettent en relation des lycées et des établissements d’enseignement supérieur. Le but est de mieux faire connaitre la formation et les possibilités d’orientation pour les étudiants. Un lycée peut être encordé à plusieurs écoles supérieures. Des rencontres et différentes actions sont proposées pour mettre en relation lycéens, enseignants et étudiants. Pour l’instant, le dispositif est en place dans 3 IFSI, têtes de cordée pour plusieurs lycées. Mais il vise à se démultiplier.
Au cours des concertations sur la réforme de la formation, les fédérations d’étudiants infirmiers, les syndicats et l’Ordre infirmier sont mobilisés pour transmettre au mieux les attentes et les besoins des professionnels et des ESI.
Les syndicats d’infirmiers libéraux souhaitent, par exemple, que des modules sur le travail en libéral soient ajoutés au socle de base pour préparer les futurs IDE à ce mode d’exercice.

Une revalorisation des compétences et du décret en 2024
Deuxième pilier de cette réforme : l’élargissement des compétences des infirmiers. Ici, deux objectifs clairs : valoriser et donner plus d’autonomie aux professionnels et répondre à des besoins en soins grandissants de la population.
Les compétences des IDE ont déjà évoluées depuis quelques années :
- On a vu arriver la formation d’IPA et des évolutions dans le texte, leur permettant de prescrire certains traitements et dispositifs médicaux.
- Les compétences IDE ont également évolué en matière de vaccination. Une expérimentation est en cours en Île-de-France pour permettre, dans certains, cas, aux IDE de signer des certificats de décès.
- Autre évolution, les protocoles de coopération entre professionnels de santé. Ce système permet “une délégation d’activités ou d’actes de prévention, de diagnostic et de soins entre des professionnels de santé délégants et des professionnels de santé délégués afin d’améliorer l’organisation ou la prise en charge des soins dans un territoire donné.” (ARS Nouvelle Aquitaine)
- Un arrêté récent (Arrêté du 29 décembre 2023) intègre les infirmiers libéraux au dispositif des correspondants du SAMU. Ils peuvent donc intervenir en première intention à la demande des médecins régulateurs.
Néanmoins, comme le soulignait François Braun dans son discours :
“Le décret infirmier, concernant l’exercice de la profession et les actes professionnels, est ancien, il date de 1962. Sa dernière révision… date de 2004, et sa logique n’est plus adaptée à la réalité actuelle du métier !”
Un certain flou demeure sur la nature du changement du nouveau décret de compétence, comme en témoigne cette citation, tirée du discours de l’ancien ministre de la Santé “Nous passerons d’un encadrement strict des actes autorisés à une approche plus agile, autour de grandes missions”
Des nouvelles compétences pour les IDE en 2024 ? Dis-nous en commentaire ce que tu en penses ou ce que tu souhaiterais pour la profession.

Des carrières mises en avant en 2024
3ᵉ pilier de cette réforme infirmière 2023-2024 : les carrières pour offrir une meilleure reconnaissance du travail fourni par les IDE et offrir de nouvelles possibilités de progression.
À en croire le discours initial de François Braun, il s’agit là de mieux faire connaître les multiples possibilités d’évolution et de spécialisation qu’ont les infirmières.
“Cette diversité d’évolution de carrière, il faut la faire connaître, la promouvoir, la renforcer et la faciliter !”
Il insiste sur le rôle des cadres, des formateurs, des diverses spécialités… Rien de bien nouveau de ce côté-là.
Affaire à suivre donc pour découvrir comment les évolutions possibles des infirmières vont être valorisées.
Bonus, un point sur les salaires
Suite au vote du projet de loi de financement de la sécurité sociale, les IDE travaillant dans le secteur public bénéficient depuis janvier 2024 d’une augmentation de salaire.
Ces nouveaux salaires valorisent :
- le travail de nuit : le décret du 22 décembre 2023 instaure une majoration de 25% du traitement de base
- le travail les dimanches et jours fériés avec une indemnité majorée de 20%
Il semblerait que cette revalorisation touche potentiellement aussi le secteur privé, mais cela a fait l’objet d’une annonce de la ministre des Solidarités, sans texte écrit, je mène l’enquête.
Ce format te plait et t’inspire ?
Je t’invite à découvrir comment VRAIMENT prendre soin toi si tu es infirmière
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Bonjour à toutes et tous.
Pour ma part le résultat et le constat que je fais est le même que tout le monde et pourtant je suis actuellement en reconversion professionnelle et n’ai pas encore terminé mes études en soins infirmiers (3e année en redoublement)
Je m’explique :
J’ai eu un premier métier aussi exigeant avec un statut de fonctionnaire aussi pendant près de 16 ans, où le point d’indice a été (et est encore) gelé depuis 2007. J’ai été confronté à de graves crises et des évènements traumatisant où l’on m’a remercié par une poignée de main et où les directeurs et autres ont reçu les éloges pour avoir donné des ordres à partir d’un bureau en bois massif décoré à la feuille d’or. Des difficultés j’en ai connu tout autant, mais dans un autre contexte.
Puis, j’ai fait le choix de partir et de me lancer un défis celui de devenir IDE.
La promesse était belle, concours réussi du premier coup, rupture conventionnelle acceptée rapidement, un financement accordé rapidement, puis la première année débute.
Une première année passée sans trop d’embûches malgré un retour difficile aux études à 35 ans. Puis après un premier stage en service de médecine générale, le kiffe…. Je découvre ce milieu totalement inconnu, puis bref! Je suis enfin à ma place : j’aide l’humain!
Mais les premiers couacs arrivent avec un système de partiels fac/IFSI, car deux partiels en 1 épreuve, (QCM de 30 à 40 question pour la fac notée sur 10 points et en fonction de cours dispensés sur power point, sur internet et sans prof!!!) D’une complexité infâme!
Et un partiel IFSI noté sur 10 points aussi en lien avec des TDS faits à l’ifsi à priori plus abordables!
Que NÉNI, c’est en fait déjà un pu**** de parcours du combattant! Les QCM fac sont dignes de la première année de médecine voire plus, où au lieu de comprendre à quoi servent les médicaments, les surveillances associées et tout le reste on se retrouve à apprendre des compositions moléculaires et autres éléments purement médicaux qui nous servent à rien en pratique!!! Les cours dispensés sur ces capsules vidéos sont infectes, on passe des heures à essayer de comprendre de quoi il retourne et à faire des recherches supplémentaires! oui oui des heures en plus!! (alors ok, vous me direz il y a beaucoup de travail personnel! c’est vrai, mais pas à refaire tous les cours!)
Vraiment une complexité que je n’aurai absolument pas envisagé avant de passer le concours! (Et le pire, c’est que ça diffère en fonction des régions!)
Puis les stages, je vous rejoint totalement!!! Comment on encadre des étudiants en stage avec une charge de travail aussi intense, c’est pas possible! J’ai fait des stages où j’ai jamais vu ma tutrice, soit par choix parce qu’elle ne voulait pas encadrer, soit parce qu’elle n’était jamais là!
Puis il faut tout gérer, le tph, les entrées les sorties, les médecins les erreurs de prescriptions, évidemment les soins et les pathologies des patients, les brancardiers, bref c’est une pieuvre dont ils ont besoin!
D’ailleurs concernant les pathologies de patients ; Ça rime à quoi les projets de soins papiers où on met des actions qui sont jolies sur le papiers mais qu’en pratique il faudrait passer 3 heures par patient pour le réaliser?
Pour ne rien vous cacher, je suis dans un ifsi qui privilégie autant plus la recherche que le soin, mais qui nous demande d’apprendre la technique en stage et uniquement si on a vu en cours. Autrement dit j’ai appris en cours, en fin de deuxième année comment on réalise une perfusion intraveineuse et un bilan sanguin! Je n’étais donc pas sensé faire ces soins avant mon stage de troisième année!!! Puis le choix des lieux de stages enfin… On nous envoie en stage parfois où il n’y a pas d’ide!!! en maternité par exemple! On marche sur la tête!
Puis concernant la recherche….. Je peux vous dire que maintenant je sais écrire, je peux faire des romans avec des analyses de pratiques professionnelles de 23 pages, des devoirs sur des trucs qui ne nous apprennent pas le métier de fond en fait mais qui exigent de la rédaction et de la recherche scientifique!!
Je ne comprends plus du tout ces études ni ce qui est attendu!
Bref, si le problème ne venait que de là, mais non, vous rajoutez une forme de misandrie exacerbée au sein de l’institut, où il ne fait pas bon d’être un homme, car le moindre « bonjour » peut-être interprété comme de la misogynie ou du sexisme.
Puis c’est le début des galères, en deuxième année, humiliations, moqueries, insultes parfois, isolement. Puis on vous met en échec, on vous plante sur des partiels de pratique, ben oui, vous n’avez pas la chance d’être AS de l’hôpital ni la copine de la cadre, donc votre parole ne vaut rien! Enfin, un jour on vous dit clairement qu’on ne veut pas de vous, que vous n’êtes pas le bienvenu que vous pouvez retourner d’où vous venez!
Ah bon mais pourquoi? J’ai fait quoi Madame?
Bref au final quand je vois tout ça, je me dis que j’ai quitté un métier qui ne me plaisait plus et qui survit aussi depuis des lustres, pour un métier à l’agonie où en plus les gens ne s’entraident pas vraiment! Et en finalité, je suis à quelques semaines d’être diplômé, je me rends compte de mes lacunes venant du fait que je n’ai quasiment pas été encadré, par faute d’envie ou de temps.
Puis qu’à l’école on ne nous mettent absolument pas en conditions pour travailler et arriver sur le marché du travail en étant serein!
Moralité, j’arrive en fin d’études et je ne sais toujours pas où j’aimerai travailler en suivant. Au final est-ce que ce métier sera fait pour moi? Je ne sais même plus tellement je suis désabusé. Et pourtant je kiffe être proche des patients…. Mais à quoi bon, j’ai peur d’être épuisé avant même d’avoir commencé!
Bonjour Laurent,
Merci de nous avoir confié tout cela !!!
Tout d’abord bravo pour ce choix courageux de la reprise d’études exigeantes, prenantes (et on est toute infirmière dans l’équipe donc on voit bien ce à quoi cela peut ressembler).
Je note que tu vois une forte dissonance entre les études, ce que tu dois apprendre et les besoins du terrain ?
et je suis désolée que tu arrives en fin de cursus avec l’impression de ne pas avoir assez appris !!
La réalité était déjà celle-ci en 2007 quand j’ai passé mon diplôme. On avait les bases mais on apprenait vraiment notre métier dans les services après le DE.
Et je suis désolée également que tu sois mal considéré car homme dans un milieu plus féminin. Personne ne devrait vivre ça.
Il y a certainement un service fait pour toi, dans lequel tu pourras t’épanouir ! Veux-tu en discuter avec une coach de l’équipe ?
C’est un RDV gratuit et sans engagement et ça peut peut-être t’aider à y voir plus clair ? Je te mets le lien vers la prise de RDV ici.
Bon courage pour la fin de tes études.
Tu nous tiendras au courant ,
Prends soin de toi
Pascaline
Personnellement ce qui me dérange c’est d’avoir l’impression d’être un exécutant de n’avoir pas d’intérêt hormis être une main d’oeuvre bon marché. Les kinés, ergo, orthophonistes ont leur propre domaine de compétence et d’expertise. On ne leur dit pas quoi faire ni comment le faire et on ne les traité pas comme des enfants ignorants. Si seulement on pouvait avoir ce même respect de la part des médecins et des patients.
La formation fait de nous des esclaves du système. On ne nous apprend rien si ce n’est à faire ce que les autres ne veulent pas. Où est notre expertise ? On ne connait presque rien à la clinique. Les plans de soins ? C’est surtout nous former à manager un service, on ne fait pas du soin mais de la gestion de lits.
A côté de ça, notre expérience ne vaut rien. On ne peut pas donner un Doliprane ou du Gaviscon à un patient dans prescription médicale alors que ce sont des traitements accessibles sans ordonnance dans n’importe quelle pharmacie…
On devrait être expert en pansement et là encore aucune formation à ce sujet et on doit suivre le protocole médical de pansement.
J’aimerai bien savoir aujourd’hui qu’elle est notre plus value ? Notre domaine d’expertise ? Cette formation a tué le métier qui pourtant quand on regarde son histoire était prometteur
Bonjour Quentin,
Merci pour ton message, ta franchise et ta confiance.
On est bien d’accord, la reconnaissance qui nous est accordée est bien en deçà de ce que nous méritons !!
Mais ceci dit, pour nuancer un peu, les choses changent quand même. Doucement mais elles changent.
Il faut garder espoir et voir ce que la nouvelle version de la formation nous réserve.
En as-tu parlé sur le groupe Facebook Charlotte K ?
Belle journée à toi et bienvenue dans la communauté Charlotte K
Pascaline
Que du blabla tout ça. 30 ans cette année que j’exerce , je suis un dinosaure et ne me reconnais plus dans ce qui nous est demandé aujourd’hui. Glissement de tâches par manque de personnel médical, pour pallier à un encadrement qui n’est plus à la hauteur, il faut tout faire, quand au salaire n’en parlons pas. Je vois des annonces passer où le salaire horaire est plus bas que celui d’une femme de ménage qui se fait en moyenne 13.5€ net de l’heure en CESU. Ce n’est pas pour les dénigrer mais franchement y a un malaise !
Le patient n’est plus au centre des préoccupations contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, c’est la rentabilité. En EHPAD un résident n’est même pas encore décédé que son lit est repris ! Aucune dignité !
Et quand on arrive dans un nouvel établissement, notre ancienneté n’est pas reconnue, je ne parle même pas du salaire mais de la valeur qu’on a de part notre expérience, on nous fait vite comprendre de la fermer et de rentrer dans le moule ! Alors évolution de carrière ? Par le gouvernement , je n’y crois pas. Il faut se dém….. tout seul.
Bonjour Catherine,
Je comprends vraiment cet agacement !!!
On espère des mesures vraiment appliquées sur le terrain, pour avoir plus de moyens, plus de temps, plus de sous.
On espère …
Le gouvernement cherche a déléguer des soins pour alléger la médecine mais certainement pas dans l intérêt de la profession infirmière. Et quand le quota de médecins sera revenu à la normale il adviendra quoi de toutes ces reformes.
Ameliorer l encadrement quand les personnels en poste sont au bout du rouleau …va falloir m expliquer comment?
20 ans de diplôme et effectivement l impression d être les oubliés des futurs mesures . Tant mieux pour les jeunes ..tant pis pour nous! Comme quoi la fidélité au métier ne paie pas ! On restera l éternel pansement a appliqué à l hémorragie médicale.
Tout à fait d’accord !
Et pourtant votre expérience du terrain est tellement précieuse!!
Je suis d’accord avec toi !
Attendons de voir ce que 2024 nous réserve.
Prends soin de toi.
Pascaline, de l’équipe Charlotte K
Je te rejoins complètement Mojito, et effectivement depuis 17 ans je ne fais que constater une dégradation des conditions de travail (je ne parle même pas des salaires) des infirmiers qui ne cessent accepter les charges grandissantes de travail avec de moins en moins de collègues dans les services …. Et nos EIDE qui malheureusement arrivent dans des conditions, certes réelles, mais qui ne permettent pas de les accompagner à hauteur de ce qui devrait être fait, quand ils ne viennent pas suppléer un manque de personnel … Pour ma part, en arrêt depuis ce matin; la dernière titulaire en poste sur mon roulement en service d’entrée de psychiatrie !
S’il y a des changement à apporter, je pense que c’est avant tout au niveau de nos institutions sanitaires, hôpitaux et cliniques. C’est sur le terrain qu’il y a un manque de moyens, de communications, d’organisation …
Et ce n’est pas en favorisant l’arrivée d’un quota plus important de diplômés dans les institutions que les choses vont s’améliorer, mais bien en mettant en place bienveillance, écoute, collaboration et reconnaissance y compris financière … Le secteur de santé est devenu un secteur commercial pour arrivistes, carriéristes …. et tous les soignants qui ne s’y retrouvent plus, fondent les plombs et au mieux tentent une reconversion. Voilà, ce n’est que mon regard bien triste d’une infirmière qui pour éviter un drame s’est arrêtée ce matin.
Bonjour Sophie,
Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce message.
Ton commentaire est vraiment touchant et tu as raison, à un moment donné, il faut savoir prendre soin de soi et se préserver de cette situation qui se dégrade.
Je te souhaite une belle journée.
A bientôt par ici ou sur le groupe Facebook 🙂
Pascaline de l’équipe Charlotte K
Bonjour
Le décret du 30 novembre 1988 est abrogé pour laisser la place à une majoration de 25% du traitement de base , décret du 22 décembre 2023
Bonjour Jean-Baptiste,
Merci beaucoup pour ton message, j’apporte les corrections nécessaires.
Bonne journée
Pascaline, de l’équipe Charlotte K
Bonjour je suis d accord comment encadrer les stagiaires sans moyen supplémentaires? On nous répète qu il n y aura pas de moyens supplémentaires( 25 ans pour moi de cdi au même endroit, rien n a changé !
Mon questionnement, pourquoi quand on veut se former par exemple diplôme universitaire le CPF ne prend pas en compte, on galère clairement si on a pas mis d argent de côté !
Quelqu’un m a dit que j etaiz mal payée j imagine qu entres régions il y a des disparités pourtant l investissement est le même…..
Et on manque de lieux d info,en province par exemple pour les VAE, en fait on se sent abandonnées, des promesses gouvernementales…..
Ici non loin de Brest et a Brest l ARS va faire ses audits, a part nois mettre une pression de fous en plus de notree charge deja lourde( ehpad pour moi ) quand je remonte les soicis on me repond récemment vous n êtes pas contente vous venez vous plaindre! Allez chercher du traailleurs, cela après 20 ans de carrière……quelle belle reconnaissance une fois de plus ddq soignants…..
Quand s’arrêtera cette méprise pour les soignants et particulièrement les IDE ? qui sont parmi les moins bien rémunérés de l’OCDE, avec une ratio de patients pourtant rentabilisé à l’extrême !! quitte à souvent négliger la qualité…
Les audits « organisés à l’avance » n’ont rien de représentatifs sur la situation actuelle que nous vivons. Et les belles leçons de morale sur la bientraitance, l’efficience etc, ces belles paroles deviennent une mascarade qui rassure seulement la conscience de ce qui gère uniquement des budgets.
La réponse du gouvernement : le pass pour un diplôme « easy boarding »(après des stages de survie pour certains)
Bref, un climat hyper malsain ou tous les soignants sont payés au tarif low cost peu importe les responsabilités, et c’est ce qui dégoûte les professionnels IDE et tue la profession a petit feu.
Franchement, on attend d’être dans le mur pour rectifier le tir?
On devrait nous bichonner au lieu de gaspiller le fric dans les bombes ou la gestion corrompue des privilèges qui datent de la royauté.
UN GROS RAS LE BOL de ce foutage de gueule !
Bonjour Eric,
Toute l’équipe compatit.
Mais il faut garder espoir,n’est-ce pas ?
Prends soin de toi
Pascaline, de l’équipe Charlotte K
Du bla bla pour moi…..
Recherche infirmière pour quoi faire ?!
Il faut soigner les pathologies avc des moyens c’est tout !
On ne remplacera jamais un médecin par une IDE
Revoir le cœur du métier qui n y est plus !
Et former les ESI avec de vrais apprentissages sur le terrain et non pas devant des écrans
DES BEAUX EFFETS DE MANCHETTES AVEC ENCORE PLUS DE DIPARITES ENTRE LES DIFFERENTES IDE, SALAIRE A ECHELLE VARIABLE ENTRE LES DATES DE DIPLOMES, POSSIBILITE D EVOLUTION IDEM ….. ENCORE ET TOUJOURS DU VENT !
Toutes ces réformes sont bien mais qu’en est-il de l’infirmière qui a plus de 20 ans de carrière et, a qui on demande de faire caloir à nouveau ses compétences sans aucune garantie.
Les IPA sont des dossiers destinés aux pistonnees des cadres, des chefs de service sinon rien ne se passe on vous laisse croupir ou on vous propose des pistes qui be vous intéresse plus et finis de vous dégoûter du metier
Bonjour
Totalement d’accord avec vous!!!! 22 ans de diplôme et l’impression qu’il ne vaut plus rien !!!!
Désespérant……
Sandrine
Bonjour on parle d augmentation de salaire des ide et les idel pas d augmentation 1er soin a taux plein 2eme a moitié payé et le 3eme gratuit de plus la nomenclature est obsolète car la demande de soins n est plus la même plus de conventionnement donné du coup on est bloqué pour développer notre activité en cabinet tout pour nous dégoûter de notre métier merci