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Des soins infirmiers aux soins technico-esthétiques

Le 17 Avril 2025

Auteur : Pascaline   Éditeur : Charlotte K

Des soins infirmiers aux soins technico-esthétiques.

L’esthétique séduit de plus en plus d’infirmières en quête de reconversion ou de diversification d’activité. Depuis mai 2024, une nouvelle réglementation a ouvert la voie à davantage d’actes possibles pour les infirmières formées. Nous avons reçu sur les réseaux, Instagram en particulier, des centaines de questions sur ce domaine d’activités. Et tu vas le voir, il y a quelques petites choses importantes à savoir.

Je te propose un zoom sur les soins technico-esthétiques, la législation et les subtilités à connaitre.

Tu vas également découvrir le métier de Marjorie et Fanny, qui sont passées des soins infirmiers aux soins technico-esthétiques en ouvrant leur cabinet.

Bonne lecture 😊

Qu’est-ce que les soins technico-esthétiques ?

La technico-esthétique regroupe les soins esthétiques réalisés à l’aide de technologies non invasives. Concrètement, tu vas pouvoir prodiguer des soins esthétiques à l’aide de machines spécifiques :

  • épilation laser
  • lumière pulsée intense (IPL)
  • cryolipolyse
  • radiofréquence
  • hydrafacial
  • soins anti-âge par LED, etc.

Cette activité en plein essor attire les infirmières pour sa technicité, son cadre souvent plus confortable que les soins hospitaliers, et la possibilité d’exercer autrement, de gérer son planning et de retrouver du temps pour les clientes.

(Premier changement et pas des moindres, tu l’auras notée …).

Quels actes peut-on réaliser en technico-esthétique ?

La professionnelle formée peut réaliser des actes esthétiques non invasifs. C’est-à-dire qui restent en surface de la peau (pas d’injection, pas d’aiguille, pas de saignement…).

Parmi les plus courants, on trouve :

  • Les traitements anti-âge
  • Les soins de la peau
  • Le remodelage du corps
  • L’épilation laser

Que dit la loi sur les soins technico-esthetiques ?

Depuis mai 2024, les règles ont changé : un décret autorise désormais les infirmières et les esthéticiennes formées à pratiquer l’épilation à la lumière pulsée intense et au laser à visée non thérapeutique.

Une avancée importante qui vient combler un flou juridique et sécuriser ta pratique si tu souhaites te lancer dans la technico-esthétique. Cette nouvelle réglementation encadre aussi, suite à l’arrêté de février 2025, les conditions de formation, le matériel utilisé et la responsabilité des professionnels.

Je te mets le lien vers les textes de loi ici :

  • Décret n° 2024-470 du 24 mai 2024 relatif aux actes d’épilation à la lumière pulsée intense et au laser à visée non thérapeutique
  • Arrêté du 19 février 2025 relatif aux caractéristiques de la formation obligatoire pour la réalisation des actes d’épilation à la lumière pulsée intense ou au laser à visée non thérapeutique

Mais… Tu vas le voir, tout n’est pas si simple.

Le métier d’infirmière en technico-esthétique n’existe pas. Cela s’accompagne de certaines réserves comme l’interdiction de faire de la publicité par exemple. Il faut rester très vigilante sur ce sujet. De même qu’on ne peut pas dire technico-esthéticienne sans avoir un CAP d’esthétique.

Donc les infirmières emploient le terme d’expertes en soin technico-esthétiques et mettent leur DE de côté.

Ce même DE qui permet d’être formée …

Comment choisir une formation de qualité ?

Choisir ton centre de formation, c’est une étape clé pour exercer en toute sécurité et légitimité.

Pour la formation sur l’épilation laser, assure-toi d’abord qu’elle respecte bien l’arrêté du 19 février 2025, avec une attestation reconnue valable 5 ans.

Vérifie aussi que le contenu alterne théorie et pratique, encadré par des professionnels compétents.

Enfin, n’hésite pas à consulter les avis d’anciens stagiaires et à poser toutes tes questions avant de t’engager : un bon organisme prend le temps de t’informer clairement.

Pour le reste des soins, les professionnelles se forment auprès des fournisseurs des machines qui délivrent des certifications.

  • Pour choisir une formation sérieuse, voici quelques critères :
  • L’entreprise doit être connue et reconnue par des professionnels du secteur
  • Elle doit proposer un programme complet incluant de la théorie (prise en main des machines, hygiène, sécurité, indications et contre-indications) et de la pratique encadrée
  • Le matériel utilisé doit être conforme aux normes en vigueur
  • Un suivi ou un accompagnement post-formation est souvent un vrai plus pour se lancer sereinement
  • Enfin, les avis des anciennes stagiaires peuvent t’éclairer sur le sérieux de l’organisme et la qualité de l’enseignement proposé

Parce que manipuler des machines puissantes sur la peau de tes clientes, même si la puissance est bridée par rapport aux centres esthétiques médicaux, ça ne s’improvise pas.

marjorie, experte en soins technico-esthétiques

Témoignage de Marjorie, co-fondatrice du centre Innov’Esthetic

Raconte-nous ton parcours

« J’ai obtenu mon DE en 2004 à l’âge de 21 ans. J’avais un projet de spécialisation en puériculture à l’époque et j’avais réalisé mon stage pré-pro en Pédiatrie, stage qui s’était merveilleusement bien passé et à l’issue duquel la cadre avait appuyé ma candidature à un poste qui se libérait dans le service. Première désillusion, la directrice de soins a préféré m’affecter en Ophtalmologie pour voir « ce que j’avais dans le ventre ». Ce service fonctionnait avec son service voisin, l’ORL, ce qui m’a permis au bout d’un an environ de travailler plus de ce côté et d’acquérir une expérience plus complète ( post-op de chirurgies importantes, cancérologie, soins palliatifs,etc…).

Le travail était vraiment intéressant et l’équipe super mais au bout de 2 ans j’en ai eu assez des changements de planning à répétition, un coup en jour un coup en nuit, des dépannages seule dans des services inconnus, du manque de considération pour le personnel soignant tout simplement. Avec Florence, ma meilleure amie rencontrée lors de ces années au CHU nous avons donc décidé de nous lancer dans l’aventure du libéral et avons ouvert notre cabinet en 2008. Quelques années plus tard elle a pris un autre chemin mais j’ai continué cette activité jusqu’à il y a quelques mois, avec différentes associées mais toujours dans une très belle entente. Ce qui a fini par me lasser une fois de plus c’est le manque de considération pour notre profession et les conditions d’exercice de plus en plus difficile. »

Comment as-tu trouvé ta nouvelle voie ?

« Ma nouvelle voie est venue à moi sans vraiment que je la recherche en réalité. J’ai décidé d’arrêter le libéral sans aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir faire, la seule chose évidente était que je ne voulais pas retourner en établissement, j’avais le projet de faire le bilan avec Charlotte K et de voir où cela me mènerait. Et puis j’ai découvert le programme Infirmières Libres un peu par hasard au même moment où je débutais mon bilan.

Il m’avait beaucoup intéressée mais je souhaitais vraiment faire mon bilan avant de prendre une décision et j’ai donc laissé cette idée de côté dans un premier temps. Mais cela est revenu à moi à plusieurs reprises et même ma coach Karine m’en a parlé alors que je ne lui avais pas dit que je m’y intéressais. J’ai considéré qu’il y avait trop de signes qui me disaient que c’était dans cette direction que je devais aller et je me suis décidée. »

Quelles formations as-tu réalisées ?

J’en ai parlé à Florence (ma meilleure amie) qui elle aussi avait besoin de changement et nous nous sommes inscrites toutes les deux au programme. Nous avons suivi une formation complète sur les soins technico-esthétiques (introspection, mindset, création de son cabinet, législation, formation sur les technologies, formation sur la communication sur les réseaux sociaux etc…) »

Tu as suivi la formation de ma vie d’IDE à ma vie IDEale, dans quel état d’esprit étais-tu en débutant l’accompagnement et en quoi cela t’a-t-il aidé ?

« Au début de mon bilan j’étais un peu perdue car je savais que je ne voulais plus travailler en libéral ni en établissement mais à part ça je ne savais pas quoi faire, car je ne savais rien faire d’autre !

J’attendais beaucoup de ce bilan et espérais vraiment trouver ma nouvelle voie grâce à lui. Le bilan et plus particulièrement l’accompagnement de Karine m’ont énormément aidée.

Tout d’abord avec toute la première partie d’introspection qui nous pousse vraiment à se poser des questions sur soi, sur ce qu’on veut, ce qu’on ne veut plus, ses compétences, chose qu’on ne prend jamais le temps de faire. On analyse nos expériences passées et on apprend à en tirer des conclusions. Tout cela est assez perturbant mais tellement enrichissant, j’ai appris vraiment à me connaître, à réaliser ce dont j’étais capable, et cela m’a beaucoup apporté sur le plan professionnel mais aussi et surtout personnel. »

Comment s’est passé le départ de ton précédent job ?

« J’ai tout simplement annoncé à mes deux collaboratrices mon souhait d’arrêter et elles l’ont très bien compris et accepté.

Je leur ai dit 6 mois avant mon départ, le temps de trouver une nouvelle organisation et surtout celle qui allait me remplacer dans le cabinet, et de laisser passer les vacances d’été qui étaient déjà plus ou moins planifiées pour chacune d’entre nous. »

En quoi consiste ton activité aujourd’hui ? En quoi te correspond-elle mieux ?

« Aujourd’hui j’ai ouvert mon cabinet de soins technico-esthétiques avec Florence : le centre Innov’Esthetic.

Nous y proposons l’épilation au laser, des soins visage et des soins corps. Cette nouvelle activité me correspond à 100% car elle répond à tout ce que je voulais retrouver : des horaires compatibles avec la vie de famille (fini le réveil à 5h30, fini le travail le week-end et les jours fériés). Je continue à prendre soin des gens mais d’une autre manière et j’ai conservé le côté relationnel mais sans les prises en charge et les accompagnements « lourds » qui finissent par être épuisants physiquement et moralement.

J’ai également conservé mon indépendance que j’appréciais beaucoup en libéral mais sans la « solitude », car même si je me suis toujours très bien entendue avec mes collègues et malgré l’entraide et le soutien que nous partagions, en fin de compte on est seule au quotidien.

En résumé j’ai éliminé tout ce dont je ne voulais plus et conservé les aspects de mon métier que j’appréciais le plus. »

Quels sont tes projets pour la suite? 

« Le projet principal est de développer cette activité en se formant continuellement pour proposer régulièrement des nouveaux soins et pourquoi pas à terme nous agrandir. Je souhaite m’épanouir complètement dans ce domaine et pouvoir profiter de la vie et de mes proches tout simplement. »

Quelles sont les difficultés d’une évolution professionnelle selon toi, et comment les dépasser ?

« La difficulté principale c’est d’oser franchir le pas et de réaliser qu’on en est capable.

Nous sommes freinés par nos fichues croyances limitantes et parfois par l’entourage qui ne nous encourage pas vraiment, le fameux « tu sais ce que tu laisses mais tu ne sais pas ce que tu vas trouver« .

Le bilan de compétences est un très bon moyen de dépasser tout ça. Il donne les clés pour faire sauter ces barrières en prenant conscience de son potentiel et en apprenant à « bien s’entourer ». Le soutien de ses proches est primordial, c’est un vrai moteur. »

Comment as-tu géré ta vie de maman et ce processus en parallèle ?

« J’ai 2 enfants de 10 et 15 ans. Cela n’a pas été trop compliqué parce qu’ils sont assez grands et ont une certaine autonomie. De plus j’étais encore en libéral lorsque j’ai fait mon bilan. Et j’avais des repos en semaine, ce qui me laissait quand même pas mal de temps pour effectuer tout ce travail pendant qu’ils étaient à l’école. »

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un bilan avec Charlotte K ?

« De foncer sans hésiter !

Je pense que tout le monde devrait faire ce processus au moins une fois dans sa vie. C’est tellement enrichissant ne serait-ce que sur le plan personnel. Par contre il faut vraiment s’investir à fond pour que ce soit bénéfique. Et donc être assez disponible et y accorder beaucoup de temps. »

Si tu avais 5 conseils à donner à une infirmière qui souhaite changer de vie professionnelle 

« 1- Quand on a des doutes il n’y a pas de doute. Si tu te poses des questions et que tu ressens le besoin de changer, n’hésite pas et fonce !

2- N’écoute pas trop ce que les gens vont dire, laisse de côté les propos négatifs. Tu vas forcément entendre des choses telles que :  » Mais qu’est-ce que tu vas faire ? Vraiment, tu es sûre ? Tu n’es quand même pas si mal, tu gagnes assez bien ta vie ! Mais qui va nous soigner s’il n’y a plus d’infirmière ? » Bref c’est ta vie, tes choix, ne laisse personne te faire douter ni culpabiliser.

3- A l’inverse, entoure toi de gens positifs, qui te soutiennent et qui sauront te rebooster pendant les petits coups de mou.

4- Réfléchis sérieusement à tes valeurs, il faut absolument que ta nouvelle situation soit alignée avec elles pour que tu t’épanouisses pleinement dans ton évolution

5- Commence par t’inscrire au bilan avec Charlotte K, ta coach et la communauté vont être une aide immense pour trouver ta voie et réussir ton évolution ! »


Un grand merci Marjorie pour ton témoignage. Tu peux suivre ses aventures sur son compte Instagram @innov_estheticmontpellier.

Fanny, experte en soins technico-esthétiques

Témoignage de Fanny, fondatrice de Care Institut.

Raconte-nous ton parcours

« J’ai été diplômée en juillet 2014, j’ai exercé dans différents secteurs : EHPAD, chirurgie, oncologie, hôpital d’enfants, rééducation et mon dernier poste était en Hôpital de jour onco/hématologie.

À chaque fois même constat : Besoin de renouveau, de changement, de challenge.

C’est en quelque sorte l’avantage de notre métier, pouvoir changer de service souvent. À la naissance de ma première fille (2019) j’ai voulu créer une micro-crèche avec une collègue, mais la nécessité d’être puéricultrice m’a poussée à passer le concours en 2020. Le COVID est arrivé et je l’ai loupé de 1 place.

Finalement, mon expérience à l’hôpital d’enfants m’a fait dire que c’était le destin, car la pédiatrie n’est pas du tout fait pour moi.

À la naissance de ma 2ème fille (2023) j’avais un souhait : ne plus retourner en service « classique ». J’ai alors le job de rêve sur papier (horaire de bureau, plus de week-end) mais au bout de 3 mois, je me mets à pleurer tous les soirs, car j’avais l’impression de travailler hors de mes valeurs vis à vis des patients, le manque de reconnaissance, les chamailleries d’équipe et surtout, je ressentais le besoin de faire quelque chose pour moi.

J’ai donc décidé de faire un bilan de compétences. »

Comment as-tu trouvé ta nouvelle voie ?

« Avant de démarrer le bilan de compétences et au début de celui-ci, j’avais dans l’idée de réaliser un DU de sexologie clinique ou un diplôme de conseillère conjugale et familiale pour aider les couples, les familles à se reconnecter, se retrouver.

J’ai réalisé toutes les formalités et j’ai été refusée de partout. Grosse douche froide et la sensation que je ne ferai jamais rien d’autre qu’infirmière.

J’ai pris le temps de tout remettre à plat et un soir, je suis tombée sur un live de Charlotte K qui parlait des soins technico-esthétiques. Ça m’a parlé : garder le relationnel (primordiale), manipuler des machines, accompagner dans le bien-être et être à mon compte.

Et tout s’est enchaîné, appel découverte pour la formation, je me suis sentie à ma place et j’ai démarré une formation (sur différentes technologies esthétiques, la vente, les réseaux sociaux, l’état d’esprit, etc…) et le projet d’ouverture du cabinet. »

Tu as suivi le bilan de ma vie d’IDE à ma vie IDEale, dans quel état d’esprit étais-tu en débutant l’accompagnement ?

« Perdue, avec l’envie de faire autre chose, mais avec cette éternelle question : QUOI ?

Sandrine à vu juste dès le départ, car premier coaching elle m’a dit que j’étais faite pour l’entreprenariat, mais il a fallu que je m’en rende compte toute seule pour la croire.

L’accompagnement a été bénéfique car ça m’a permis de savoir où j’en étais, quelles étaient mes compétences et comment les transposer pour être alignée professionnellement et personnellement. »

Comment s’est passé le départ de ton précédent job ?

“J’ai démissionné fin juillet 2024 et j’ai fait des vacations jusqu’à fin novembre. Depuis le 06 janvier, je travaille exclusivement à mon cabinet”

En quoi consiste ton activité aujourd’hui ?

“Aujourd’hui je propose l’épilation définitive au laser, des soins du visage et du corps.

Cette activité me correspond car je prends le temps avec les clients. Je n’ai plus de hiérarchie, j’organise mon planning, (même si je travaille beaucoup), et surtout moi qui aime le renouveau et le challenge, j’ai la possibilité de me former en permanence et ça j’adore, d’autant plus que c’est un secteur en pleine évolution”

Quels sont tes projets/tes rêves pour la suite ? 

“Faire connaître le cabinet, j’aimerais éventuellement embaucher quelqu’un et j’ai encore mille idées pour la suite ”

Quelles sont les difficultés d’une évolution professionnelle selon toi, et comment les dépasser ?

“Franchir le cap de sortir de sa zone de confort et d’accepter les moments de doutes mais surtout de rester focus sur ce que l’on souhaite comme changement et le reste suivra”

Comment as-tu géré ta vie de maman et ce processus en parallèle ?

“J’ai 2 filles (bientôt 2 et 6 ans). Ce qui m’a permis de gérer la formation et la création du cabinet, c’est le soutien sans faille de mon mari. J’ai travaillé surtout les soirs et parfois j’ai fait garder ma plus petite pour les rendez-vous pros etc… Ce n’est pas simple certes, mais comme j’aime dire : tout finit toujours par passer“

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un bilan avec Charlotte K ?

“De prendre rendez-vous dès maintenant ! 

C’est un accompagnement complet qui ouvre la voie sur nos ressources internes et sur les possibilités d’évolution selon ce que l’on souhaite.

Cela ne veut pas toujours dire ne plus être infirmière mais exercer de façon plus alignée avec soi même”

Si tu avais 5 conseils à donner à une infirmière qui souhaite changer de vie professionnelle 

1 : Faire un travail d’introspection notamment avec le bilan de compétences charlotte K pour savoir exactement ce que l’on veut, ses valeurs, etc…

2 : Ne pas écouter les critiques (ou plutôt les peurs) de l’entourage qui vous dira « pourquoi tu veux arrêter ? c’est un beau métier ?  Et si ça marche pas ? etc… »

3 : Ne pas abandonner au premier obstacle car oui, il y en aura mais si vous vous engagez dans un changement de vie quel qu’il soit, restez concentrée sur votre objectif final.

4 : Prendre soin de soi (sport, lecture, méditation ou que sais je), du vrai temps pour soi pour être réellement alignée à ses propres valeurs et à l’essentiel : ses enfants, sa famille. Le temps ne s’achète pas et ne se rattrape jamais !

5 : Ne pas se poser trop de questions si vous ressentez le besoin d’arrêter votre métier d’infirmière : le bon moment n’existe pas ! c’est à vous de le créer”

Des conseils concernant la technico-esthétique ?

“Si les technologies esthétiques vous attirent et que vous souhaitez passer le cap de l’entrepreneuriat alors c’est une belle façon d’exercer ! 

Toutefois soyez prudent quant au choix des formations, des machines, des fournisseurs et gardez un œil sur la législation car même si on a besoin de notre diplôme pour acquérir entres autres le laser, nous n’avons plus le droit de dire que nous sommes IDE (aussi paradoxale cela puisse être).”

Un grand merci Fanny pour ton témoignage. Tu peux suivre ses aventures sur son compte Instagram @careinstitut_

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FAQ – Tu te poses encore des questions ? On y répond ici

1. Est-ce que je peux pratiquer les soins technico-esthétiques en tant qu’infirmière ?


Oui, à condition d’être formée et de bien respecter le cadre réglementaire. Pour certains actes comme l’épilation laser ou à la lumière pulsée, une formation certifiante conforme à l’arrêté du 19 février 2025 est obligatoire. Pour les autres soins (cryolipolyse, hydrafacial…), ce sont souvent les fournisseurs de machines qui assurent la formation.

2. Puis-je continuer à exercer comme infirmière tout en faisant de la technico-esthétique ?


Oui, c’est même ce qu’on appelle le slashing. En libéral, il faudra demander une adjonction d’activité à l’Ordre infirmier. Ce fonctionnement te permet de garder un pied dans le soin tout en explorant une activité plus douce et plus créative.

3. Faut-il faire une formation pour proposer des soins technico-esthétiques ?


Oui, absolument. La réglementation impose une formation spécifique pour l’épilation à la lumière pulsée et au laser. Pour les autres techniques, même si ce n’est pas encore encadré légalement, il est indispensable de te former auprès de fournisseurs sérieux. Maîtriser le matériel, assurer la sécurité de tes clientes et connaître les contre-indications, ça ne s’improvise pas.

4. Comment savoir si une formation en technico-esthétique est vraiment sérieuse ?


Une bonne formation doit être claire sur son programme, reconnue dans le milieu, et proposer une vraie alternance entre théorie et pratique encadrée. Attention aux promesses trop alléchantes ou aux programmes expédiés en 48h. Et surtout, pose toutes tes questions avant de t’inscrire.

5. Est-ce que je peux garder mon diplôme d’infirmière en exerçant en technico-esthétique ?


Tu ne peux pas exercer les soins technico-esthétiques en te présentant comme infirmière, car ce n’est pas un acte de soin au sens du code de santé publique. C’est pourquoi beaucoup choisissent de se présenter comme praticienne ou experte en soins technico-esthétiques, sans faire référence à leur diplôme d’État. Même si c’est ce dernier qui leur a permis d’accéder à certaines formations.

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