Etude IFOP x Charlotte K
Le vécu des infirmier(e)s au travail
4 183 infirmiers actifs ont répondu à l’enquête entre le 6 mars et le 30 mars 2023*
60%
des infirmier(e)s ne referaient pas ce choix de métier.
Profil type de l’infirmièr(e)
87%
Sont des femmes
65% ont plus de 10 ans d’ancienneté dans le métier
63%
travaillent comme salariés hospitaliers
18%
travaillent comme salariés hors structure hospitalière
19%
sont des infirmiers libéraux ou mixtes
Leurs particularités
63%
des infirmier(e)s sont en situation d’aidant.e
81%
des infirmier(e)s ont un rythme de travail décalé nocturne, fractionné, férié, ou en week-end
La satisfaction des infirmier(e)s à l’égard de leur situation professionnelle
36%
des infirmièr(e)s français sont satisfait(e)s
74%
des salariés français sont satisfait(e)s
La souffrance au travail chez les infirmièr(e)s
63%
se sentent isolé(e)s
73%
se sentent incompris(es)
77%
se sentents stressé(e)s
84%
se sentent non reconnu(e)s
94%
se sentent fatigué(e)s
16%
Seulement, des infirmier(e)s considèrent leur métier comme valorisant
Les motifs de motivation dans l’exercice du métier d’infirmier(e)
63%
la relation qu’ils ou elles développent
avec leurs patients
45%
un métier qui met l’humain au cœur
de ses priorités
34%
les relations que les infirmier(e)s entretiennent avec leurs équipes
Les principaux motifs de satisfactions
77%
le sentiment d’être utile
76%
la reconnaissance obtenue
de leurs patients
75%
le niveau d’autonomie dans leur travail
66%
l’ambiance de travail
52%
les horaires de travail
Les principales difficultés à vivre pour les infirmier(e)s
58%
la surcharge de travail
33%
le manque de respect de la part des patients, des institutions, des pairs
47%
la déshumanisation du soin et de la prise en charge des patients
33%
le manque de personnel
46%
la dégradation de leur état de santé psychologique (stress, burn-out, dépression, manque de sommeil, …)
7 sur 10
infirmier(e)s témoignent de conséquences physiques et psychologiques négatives dues aux conditions de travail
Un mal-être alarmant des infirmier(s) au travail
Compensé très partiellement par une vie sociale satisfaisante, mais illustré par un niveau d’absentéisme plus élevé que la moyenne
42%
Des infirmièr(e)s se révèlent en situation de bien-être*
*La notion de bien-être concerne : le plaisir qu’ils ou elles prennent dans leur quotidien en dehors du travail, la qualité de leur sommeil, de leur alimentation, et le bien-être au travail
Heureusement, 82% des infirmier(e)s prennent plaisir dans leur quotidien en dehors du travail
17 jours
Nombre moyen, depuis début 2022, de jours d’arrêts par infirmier(e)
9,7 jours
Nombre moyen, depuis début 2022, de jours d’arrêts par salarié(e) français(e)
1/4
des infirmier(e)s s’arrêtent de travailler en raison de risques psycho-sociaux
Comment éviter la fuite des métiers du soin ?
Aucune des mesures proposées par le gouvernement ne sont jugées efficaces pour remédier aux difficultés du secteur de la santé selon les infirmiers.
Dans le cadre de leur travail, les infirmièr(e)s attendent :
95%
une augmentation des effectifs
72%
une réduction de la charge administrative
89%
une augmentation de la rémunération
69%
une augmentation des moyens matériels
75%
un changement de méthodes de management
En dehors de leur travail, trois solutions émergent pour un mieux-être infirmier :
39%
évoquent des compensations matérielles (garde d’enfant,
heures de ménage, …)
33%
attendent un accompagnement
pour leur évolution professionnelle
32%
attendent des avantages associés au statut d’infirmier (priorité d’accès aux soins, participation aux coûts des transports, …)
L’évolution professionnelle des infirmièr(e)s
57%
Envisageraient une évolution professionnelle dans un autre métier que celui d’infirmièr(e)
79%
envisageraient une évolution professionnelle ailleurs que là où ils exercent actuellement
44%
Au cours des deux dernières années, moins de la moitié des infirmières et infirmiers ont connu au moins une forme d’accompagnement dans leur évolution professionnelle
22%
ont été informé de leurs possibilités d’évolution
22%
ont reçu une formation de la part de leur employeur
16%
ont effectué un bilan de compétences
Les freins perçus de l’évolution professionnelle sont importants
52%
Évoquent n’avoir pas le temps ou les moyens financiers de reprendre une nouvelle formation
46%
Craignent de ne pas améliorer leur situation avec cette transition
38%
Se sentent démunis et pas nécessairement capables, ou bien manque d’envie ou d’inspiration
27%
Plus de 1 sur 4 évoquent l’attachement à leur environnement de travail actuel
*La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement effectué sur la base des statistiques de la DREE.
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