3 2 Sommaire

2 3 Sommaire

Fiche métier : être infirmière en cancérologie

Le 2 Novembre 2023

Auteur : Pascaline   Éditeur : Charlotte K

Fiche métier : être infirmière en cancérologie

La cancérologie est un domaine de la médecine qui fait face à de nombreux défis. On estime à plus de 433 000 le nombre de nouveaux cas en 2023 en France (chiffre de l’Institut national du Cancer).

Au cœur de cette discipline complexe, les infirmières jouent un rôle essentiel. Leur expertise est nécessaire pour offrir des soins de qualité aux patients atteints de cancer, et ce, dans une variété de services spécialisés. 

Dans cet article, tu vas découvrir, de manière un peu générale, car il existe un grand nombre de services, le vaste domaine de la cancérologie et ses multiples facettes.

Je vais te présenter les différentes missions des infirmières en cancérologie, les opportunités de formation, d’évolution de carrière, et les compétences nécessaires pour travailler dans ce domaine. 

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030

La prise en charge des personnes atteintes de cancer (soit 3,8 millions de personnes en France à ce jour) s’inscrit dans un plan global décennal lancé par le ministère de la Santé, appelé Stratégie de lutte contre les cancers.

Nous sommes actuellement dans la période 2021-2030.

Cette stratégie s’articule sur 4 axes : 

  • Améliorer la prévention
  • Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie
  • Lutter contre les cancers de mauvais pronostic
  • S’assurer que les progrès profitent à tous

Pourquoi je te parle de cette stratégie ?

Parce que les phases précédentes ont permis la création de postes spécifiques pour les IDE afin de répondre de manière encore plus adaptée aux besoins des patients. Nous le verrons plus tard dans la partie “évolution”. 

Quels sont les différents services de cancérologie ?

Comme je te le disais dans l’introduction, la cancérologie englobe une gamme diversifiée de services et de spécialités, tous axés sur la détection, le diagnostic, le traitement et le soutien des patients atteints de cancer. Un seul article ne suffirait pas à explorer tous ces services, mais c’est intéressant d’avoir un aperçu, même un peu général.

En cancérologie, une infirmière peut travailler en service intra-hospitalier : médecine ou chirurgie oncologique, soins intensifs, soins palliatifs ou bien hôpital de jour.

Elle peut également avoir un poste en extra-hospitalier : centre de prévention, soins à domicile, centre de dépistage, etc.

Il faut imaginer toute la chaîne de soin qui part du diagnostic, passe par les phases de traitements, médicaux, chirurgicaux, qui va ensuite vers l’éducation thérapeutique et suit le patient vers la rémission ou l’accompagnement de fin de vie.

Chaque cancer nécessite une prise en charge spécifique, donc tu peux ajouter à ce parcours des services spécialisés en hémato-cancérologie, en cancers digestifs, dermato, en cancers “de la femme” (cancer des ovaires, de l’utérus) ou “de l’homme” comme le cancer de la prostate par exemple.

Comme tu le vois, il existe une multitude de postes possibles en cancérologie.

Ces services en cancérologie fonctionnent en étroite collaboration pour offrir des soins complets aux patients atteints de cancer. Chaque domaine exige des compétences spécialisées et une coordination efficace pour garantir un traitement holistique et un soutien optimal aux patients. 

Les infirmières en cancérologie, grâce à leur formation et à leur expertise, jouent un rôle central dans ce processus.

être infirmier en cancérologie

Quelles sont les missions des infirmières en cancérologie ?

Les infirmières en cancérologie sont au cœur des soins prodigués aux patients atteints de cancer. Leurs missions sont variées et cruciales pour assurer le bien-être et la qualité de vie des personnes concernées. 

Voici un aperçu des principales missions des infirmières en cancérologie :

L’accueil et le suivi des patients

Les infirmières en cancérologie jouent un rôle essentiel dès l’accueil des patients. Elles fournissent des informations sur la prise en charge, les traitements possibles et les démarches administratives. Elles assurent un suivi attentif tout au long du parcours du patient, établissent un lien de confiance, et répondent à leurs préoccupations.

L’administration des traitements

Dans les services d’oncologie médicale et de radiothérapie, les infirmières sont responsables de l’administration des traitements, qu’il s’agisse de chimiothérapie, de radiothérapie ou d’autres thérapies médicamenteuses. Elles veillent à la sécurité du patient et surveillent les effets secondaires.

L’éducation thérapeutique

Les infirmières en cancérologie ont pour mission d’éduquer les patients sur leur pathologie, les traitements, les effets secondaires potentiels et les astuces pour mieux vivre la maladie au quotidien.

Elles aident les patients à mieux comprendre leur pathologie et leur traitement.

La gestion des symptômes et des effets secondaires

La gestion des symptômes et des effets secondaires des traitements est un volet essentiel des soins en cancérologie. Les infirmières surveillent de près les patients, gèrent la douleur, la nausée, la fatigue et les complications liées au traitement. Elles travaillent en étroite collaboration avec les médecins et les autres professionnels pour assurer une meilleure qualité de vie et de prise en charge.

Le soutien psychologique

Les patients atteints de cancer font face à des défis émotionnels et psychologiques considérables. Les infirmières en cancérologie offrent un soutien psychologique en écoutant, en fournissant du réconfort, et en orientant les patients vers des services de soutien psychosocial.

La coordination des soins

Les infirmières en cancérologie collaborent avec une équipe multidisciplinaire de professionnels de la santé, y compris des médecins, des psychologues, des diététiciennes, des travailleurs sociaux, etc. Elles assurent la coordination des soins pour garantir une prise en charge complète et efficace.

La prévention et l’éducation à la santé

Les infirmières en cancérologie participent à des programmes de prévention et d’éducation à la santé pour sensibiliser la population aux facteurs de risque du cancer et à l’importance du dépistage précoce.

Les infirmières en cancérologie sont non seulement des professionnels de la santé, mais également des soutiens essentiels pour les patients et leurs familles tout au long de leur parcours face au cancer. Leur rôle va au-delà des soins médicaux, englobant l’aspect émotionnel et éducatif, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des patients.

Explorer les fiches de poste 

Pour connaître en détail les missions demandées et les tâches effectuées au quotidien par une infirmière en service de cancérologie, tu peux explorer les différentes fiches de poste disponibles dans les annonces d’emploi.

Ici par exemple, une fiche de poste pour l’HDJ du centre hospitalier de Dreux, une fiche de poste pour un travail d’IDEC au CH de Brive ou encore une fiche de poste pour les services de cancérologie des hôpitaux de Chartres.

Quelles sont les évolutions possibles pour une infirmière en cancérologie ?

Il existe de très nombreuses formations en lien avec la cancérologie.

   Les diplômes universitaires (DU) en cancérologie

  • Le DUSCSC ou diplôme universitaire de sciences cliniques en cancérologie
  • DIU soins infirmiers en neuro-oncologie
  • Tu peux trouver une liste complète de tous les DU sur le site de l’Institut Gustave Roussy, centre de référence de lutte contre le cancer. L’Institut a créé une École des sciences du cancer avec un riche catalogue de formation.

En tapant “infirmier” dans la barre de recherche, tu vas trouver les DU accessibles aux IDE.

   Les spécialisations possibles

   La formation continue 

De nombreux services proposent des formations continues pour mettre à jour ses connaissances, maîtriser les traitements, etc.

    Devenir cadre de santé ou formateur

Comme toutes les infirmières, les IDE en cancérologie peuvent reprendre leurs études pour devenir cadre de santé ou encore formateur.

Il existe deux articles dédiés à ces sujets spécifiques : 

Infirmière en cancérologie

Quel est le salaire d’une infirmière en cancérologie ?

Les salaires des infirmières dépendent de leur grade, de leur ancienneté et du secteur public ou privé.

– En moyenne, le salaire d’une infirmière débutante est d’environ 1 600 € à 2 000 € par mois.

– Pour une infirmière expérimentée, le salaire peut aller de 2 500 € à 3 500 € ou plus par mois.

Il est important de noter que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction de la localisation géographique, de la taille de l’établissement de santé et d’autres facteurs. 

Plusieurs ressources peuvent t’apporter des informations sur ce sujet : 

Quelles sont les qualités requises pour travailler en cancérologie ?

Amélie va t’en parler plus en détail dans son témoignage, mais voilà une petite liste des qualités à avoir ou à développer pour travailler dans un service de cancérologie : 

  • Empathie et compassion
  • Communication efficace
  • Capacité à gérer le stress
  • Esprit d’équipe
  • Sens de l’organisation
  • Compétences techniques en soins infirmiers

Témoignage infirmière en cancérologie

Témoignage d’Amélie, infirmière en HDJ, recherche clinique puis coordination

Bonjour, peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

“Je m’appelle Amélie. J’ai 48 ans. Je suis IDE depuis 2001. J’ai travaillé au CHU de Rennes, en chirurgie pédiatrique, en cardiologie, en pneumologie, en chirurgie viscérale puis aux urgences médicales, chirurgicales et pédiatriques. De jour et de nuit. 

J’ai également exercé au CCAS de la ville de Rennes en tant qu’IDE de coordination. 

Puis j’ai eu une mutation au CHU d’Angers, où j’ai exercé en urologie.

Puis aux urgences d’une clinique en tant qu’IDE et cadre en intermittence.

J’ai ensuite postulé dans le CLCC (centre de lutte contre le cancer) de ma ville en 2011, un peu par hasard. Je voulais faire de l’HDJ.”

Pourquoi as-tu choisi de travailler en cancérologie ?

“Je ne souhaitais pas travailler en cancérologie initialement, mais dans ma recherche d’emploi après la clinique, j’ai entendu parler de cet établissement et des conditions de travail favorables. J’ai donc déposé ma candidature.

J’ai demandé à travailler en HDJ pour la prise en charge des patients qui ont un traitement en ambulatoire.”

As-tu refait des formations pour travailler dans ce service ?

“J’ai été formé ou plutôt encadré par les IDE du service. Je n’avais aucune connaissance de cette spécialité. Il m’a fallu quasi 6 mois pour me sentir à l’aise dans les prises en charge. 

J’ai demandé une formation sur 3 jours intitulée « Tour d’horizons en cancérologie ». Une formation théorique faite par les onco med’, radiothérapeute, médecin douleur, psychologue, spécialistes en recherche clinique, assistante sociale.

J’ai ensuite fait un DU de recherche clinique en 2013 pour exercer en tant qu’infirmière de recherche clinique jusqu’en 2022.

Aujourd’hui, je suis infirmière de coordination au sein du service de consultations.

J’ai repris le 09/10 après un arrêt de neuf mois pour BURN OUT.”

Comment sont organisés les services dans lesquels tu as travaillé ?

“Je peux te parler des 3 services dans lesquels j’ai exercé 

L’HDJ puis la recherche clinique puis la coordination.

En HDJ

Le patient est pris en charge sur ½ journée pour son TT IV (chimiothérapie, Immunothérapie, Thérapie ciblée…). Il y a quatre patients par IDE le matin et quatre patients l’après-midi pour une amplitude horaire de 8h30 à 19h00.

Le patient est accueilli par l’agent d’accueil et installé dans sa chambre individuelle.

Puis, il est vu par une IDE et un médecin du service qui valide le TT.

La pharmacie prépare le TT sous hotte et renvoie le TT dans le service qui est administré par l’IDE.

L’IDE gère le TT, les RDV, les soins de support, les ambulances, les effets secondaires…

En recherche Clinique

Même organisation dans le service quand le patient a un TT IV. Sauf que le médecin et l’IDE sont formés spécifiquement à la recherche clinique.

Sinon, l’IRC (infirmier en recherche clinique) fait le suivi du patient en coopération avec le médecin et l’ARC (assistant de recherche clinique) pour les traitements per os. Ces suivis se font en consultation selon un calendrier de suivi demandé par le promoteur de l’étude.

Infirmière de coordination

L’infirmière exerce en consultation. Elle suit l’ensemble des patients qui ont une thérapie orale uniquement ou combiné avec une thérapie IV. Elle a également en charge l’ensemble des patients suivis pour une tumeur cérébrale avec traitement IV, per os et/ou radiothérapie, et également en accompagnement palliatif avec l’équipe mobile de soins palliatifs. 

Il s’agit sur ce poste de s’assurer de la bonne compliance au TT, de la tolérance clinique et hématologique, et de donner des accords de reprise de TT pour les thérapies orales.

L’infirmière doit également s’assurer du maintien possible à domicile avec ou sans aide ou organiser une hospitalisation ou convalescence.”

Quelles sont tes missions au quotidien ?

“Depuis que j’occupe le poste de coordination, il n’y a aucune journée type sur ce poste extrêmement dense au quotidien avec une charge de travail importante.

Un listing de patients (environ 25 programmés par jour) plus un nombre d’appels importants (de 10 à 15 par jour) pour des problématiques de RDV, d’effets secondaires au traitement, de maintien à domicile, d’aggravation d’état clinique.

Il faut savoir gérer entre la prévention, le curatif et le palliatif.”

Quelles sont les qualités pour être infirmière en cancérologie ?

“Les qualités selon moi pour être IDE en cancérologie sont les suivantes : 

  • Être organisée comme beaucoup d’autres secteurs de soins
  • Faire preuve d’empathie
  • Savoir relayer à une équipe pluridisciplinaire et ne pas vouloir tout gérer (médecin, psy, Assistante sociale, sophrologue, équipe mobile soins palliatifs…..)
  • Être à l’écoute de soi 
  • Savoir prendre du recul
  • Faire équipe
  • Avoir des qualités relationnelles
  • Avoir des qualités d’écoute
  • Proposer un accompagnement tout en gardant une distance saine”

Quels sont les avantages et les inconvénients de ton poste ?

“Les avantages de mon poste actuel sont les horaires (sauf toutes les HS bien sûr), la qualité humaine d’échange avec mes collègues, l’intérêt de mon poste hyper intéressant, impliquant et passionnant.

Les inconvénients (qui m’ont conduit au BURN OUT) c’est la charge de travail irréalisable sur une journée de 7 h 39 ! L’impression de partir et d’avoir oublié des choses, de ne pas avoir pris les bonnes décisions, la solitude du poste (médecin peu joignable), le manque de reconnaissance de la hiérarchie.”

Quel est ton salaire ?

“Actuellement, je touche 2600 euros net à temps plein.

J’ai atteint 2 échelons du fait de mon ancienneté et un de plus en tant qu’experte en recherche clinique.

L’établissement m’a également repris l’année dernière l’intégralité de mon ancienneté, soit 5 ans de plus qu’à mon arrivée.”

Quels conseils donnerais-tu à une infirmière qui souhaite travailler en cancérologie ?

“Je ne sais pas si je peux donner ce genre de conseil. Mais je dirais que moi qui n’étais pas amenée à y travailler, je trouve cette spécialité extrêmement riche humainement, il existe  une diversité de prise en charge et de traitement, de prise en charge pluridisciplinaire très enrichissante professionnellement. 

C’est également une spécialité qui ouvre à moult formations (soins palliatifs, recherche clinique, éducation thérapeutique, IPA, sophrologue, plaies et pansement, addicto….).

Ce sont des services difficiles, mais où il y a aussi beaucoup de vie et de joie.

Donc rester soi-même, être épanouie dans sa vie privée, avoir des hobbies et des exutoires (sport, méditation, yoga……)

Pour prendre soin des autres, d’abord savoir prendre soin de soi et se préserver face à la difficulté des annonces, des prises en charge et des accompagnements.”

fiche-metier-infirmiere-en-cancerologie-1

Témoignage d’Aurore, infirmière en HDJ puis en service d’oncologie médicale

Bonjour, peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

“Je m’appelle Aurore, j’ai 34 ans. Je suis diplômée depuis 2011. J’ai atterri en cancérologie, car pendant mes études en deuxième année, j’avais fait mon stage optionnel en réanimation médicale.

Et en discutant avec une infirmière du service, je lui avais expliqué que j’aimais bien le côté technique de la réanimation, mais je ne m’y retrouvais pas dans le relationnel, elle m’avait conseillé la cancérologie.

Alors en 3ᵉ année sur mon stage projet professionnel, j’ai demandé à aller en cancérologie, et j’ai fait mon stage en oncologie médicale pendant 2 mois. 

À la suite de mon stage, la cadre du service m’a demandé de laisser un CV et une lettre de motivation qu’elle transmettrait à la cadre supérieure, car mon stage s’était bien passé. 

Juste après l’obtention de mon diplôme, on m’a proposé un poste sur le pôle cancérologie : j’avais le choix entre l’hématologie, l’hôpital de jour de cancérologie et l’oncologie pédiatrique de nuit. J’avais répondu que je n’avais pas de préférence, mais que je ne souhaitais pas travailler en pédiatrie. 

C’est comme ça que j’ai intégré l’hôpital de jour de cancérologie.”

Comment était organisé le service ?

“Dans ce service, on recevait des patients atteints de cancers solides de toute nature, sauf poumons et gastro-entérologique, qui étaient traités dans d’autres services de l’hôpital.

On accueillait également les patients atteints de cancers hématologiques dont des patients allogreffés pour leur suivi hebdomadaire.

À l’époque, on accueillait environ 40 à 50 patients par jour : les patients venaient soit pour leur traitement de chimiothérapie Intraveineuse ou sous-cutané, soit pour des transfusions, des biopsies ostéomédullaires et suivi de greffes.

Le rythme était assez intense, il fallait être dynamique et attentif, car beaucoup de manipulations de traitements.

C’était enrichissant parce qu’on suivait les patients durant toute la durée de leur traitement. »

Quelle a été la suite de ton parcours ?

« J’ai exercé sur ce poste pendant 3 ans, puis suite à une restructuration, j’ai changé de service pour l’oncologie médicale.

Service très riche en soins techniques et surtout relationnels.

On accueillait quelques patients pour leur 1ʳᵉ chimiothérapie qui nécessitait une surveillance particulière ou une hyperhydratation au préalable. Avec la restructuration, on a eu de moins en moins de chimio, car les patients allaient en hospitalisation de semaines.

Donc, on accueillait les patients qui n’allaient pas très bien au domicile, ou avec une problématique particulière. On faisait beaucoup d’équilibration, d’antalgiques, PCA de morphine/ oxycodone.

Beaucoup d’alimentation parentérale et entérale. Et surtout beaucoup d’accompagnements de fin de vie avec sédation. Et également pas mal de prise en charge de pansement de tumeurs.

Il fallait de bonnes capacités techniques et relationnelles, savoir être réactive, gérer les urgences, être présent pour accompagner et soulager les angoisses des patients et de leurs proches.

J’ai adoré travailler en cancérologie, l’avantage, c’était qu’on était une équipe soudée, et qu’on arrivait à décompresser aussi, car on ne vivait pas toujours des moments faciles. C’est assez lourd psychologiquement.

Puis, après 8 ans d’exercice à l’hôpital sur le pôle cancérologie, j’ai pris une disponibilité pour un projet d’infirmière coordinatrice.”

Au niveau des horaires 

“En hôpital de jour, je commençais au plus tôt à 8h et je finissais au plus tard à 19h. Je ne travaillais pas les weekends et les jours fériés.

Sur l’oncologie médicale, on était sur un roulement standard de service avec 3 types d’horaires de jours : 6h40/14h20, 13h45/21h25 et 9h/17h, un week-end sur deux travaillé à 100%.”

As-tu refait des formations pour travailler en cancérologie ?

“Je n’ai pas fait de formations pour travailler en cancérologie, j’ai fait pendant mon exercice une formation de plaies et cicatrisations. 

On m’avait proposé de passer mon DU soins palliatifs, mais je n’avais pas l’envie. On peut aussi faire le DU douleurs qui peut apporter dans ce type de service, et je dirais aussi hypnose.”

Quel était ton salaire ?

“Au niveau de mon salaire, j’étais à 2300 euros bruts en 2019 avec 8 ans d’ancienneté, c’était avant la covid et la prime Ségur.”

Quelles sont les qualités indispensables pour travailler en cancérologie ?

“Pour moi, c’est : écoute, bienveillance, dynamisme, réactivité.

Les inconvénients : sentiment d’impuissance dans certaines situations, service dur psychologiquement.”

Quels conseils donnerais-tu à une IDE qui veut travailler en cancérologie ?

“Je conseillerai d’aimer le contact et le relationnel, de ne pas avoir peur de prendre des initiatives, d’être dynamique, d’aimer le côté technique, car il y a des patients lourds sur les prises en charge. 

Il faut également savoir prendre le temps avec les patients et les familles.”

Ce format te plait et t’inspire ?

Je t’invite à découvrir la fiche métier : être infirmière en LHSS

+ Si tu es infirmier ou infirmière et que tu cherches à te reconvertir ou évoluer professionnellement, viens rejoindre le groupe Facebook d’IDE en quête d’évolution professionnelle et n’hésite pas à nous suivre sur les réseaux sociaux, Youtube et Instagram.

+ Si tu souhaites atteindre ta vie IDEale, viens découvrir mon accompagnement pensé par et pour des infirmières en quête d’évolution ou de reconversion professionnelle.

5/5 - (1 vote)

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

TestLoad

Charlotte, t’aide dans ton évolution professionnelle à partir de tes compétences et de ton diplôme d’infirmier. Prêt(e) à trouver ta vie IDEale ?

Je découvre Charlotte_K

Nous suivre

              

Tu es IDE et tu as besoin de faire le point sur ton avenir professionnel ?

Prendre RDV Gratuitement

Share This