Reconversion infirmière : le rôle de Transitions Pro
Si tu souhaites entreprendre les démarches pour débuter une reconversion, tu vas sûrement entendre parler de Transitions Pro.
Qu’est-ce que c’est exactement ? Comment cela fonctionne-t-il ? Comment y faire appel ?
Autant de questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.
Tu pourras découvrir également des témoignages pour te donner une idée concrète de la marche à suivre et des avantages.
Qu’est-ce que Transitions Pro ?
Transitions Pros se définit comme étant “ financeur et facilitateur des transitions professionnelles”.
C’est le nouveau nom du dispositif appelé anciennement Fongecif (ce changement de nom a eu lieu le 1er janvier 2020).
Cette organisation regroupe des associations dont le but est d’accompagner des salariés qui veulent entamer une démarche de reconversion professionnelle.
Il existe 18 structures en France, coordonnées par l’association nationale Certif’Pro.
Les budgets attribués sont alloués par le ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion. La démarche s’inscrit dans le plan de développement de l’emploi du gouvernement.
L’accompagnement apporté par Transitions Pro est individuel, confidentiel et personnalisé.
Quelles sont les missions de Transitions Pro ?
Transitions Pro à plusieurs missions :
+ Identifier les besoins en matière d’emploi et de compétences dans les régions
+ Développer des partenariats avec l’ensemble des acteurs territoriaux en charge de l’emploi et du développement des compétences
+ Informer et accompagner les salariés vers les partenaires territoriaux, (CEP, organismes de formation, Pôle Emploi…)
+ Instruire les demandes, financer et suivre les projets de transition professionnelle
+ Contrôler la qualité des formations dispensées.
Concrètement, comment fonctionne Transitions Pro ?
Concrètement, chez Transitions Pro, tu pourras trouver deux dispositifs qui pourront t’intéresser :
+ Le projet de transition professionnelle qui remplace le CIF depuis le 1 janvier 2019. Cette solution accompagne les bénéficiaires du montage du dossier, en passant par le financement jusqu’à la formation.
La formation peut être réalisée pendant ou en dehors du temps de travail. Et si l’accord de financement est passé, Transitions Pro peut verser au salarié de quoi compenser sa perte de salaire.
Bien sûr, il y a des conditions, il faut être en CDI, s’assurer que la formation soit bien certifiante, qu’elle soit inscrite au RNCP (ce qui est plutôt un gage de qualité) et qu’elle soit éligible au CPF.
+ Le deuxième dispositif principal est l’ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires ou dispositif démissionnaire.
Car comme tu le sais surement, si tu démissionnes, normalement tu n’as pas le droit de toucher les indemnités de chômage.
A cause de cela, certaines personnes se sentent coincées dans un travail qu’elles ne peuvent pas quitter. Ce dispositif est donc très aidant.
Le processus est très codifié, tu pourras le lire dans les témoignages et est à initier avant la démission.
Qui contacter pour te renseigner sur Transitions Pro ?
Tu peux te rendre sur le site de Transitions Pro de ta région, par exemple ici tu trouveras Transitions Pro Ile-de France et prendre contact avec un conseiller en évolution professionnelle pour connaitre la marche à suivre.
Ensuite il est possible de créer ton espace personnel sur le site internet pour faire et suivre tes démarches.
Témoignage de Béatrice, infirmière en reconversion professionnelle avec Transitions Pro
« Je m’appelle Béatrice, 48 ans et demi, je suis mariée. Nous avons deux enfants de 15 et 17 ans,. Je suis originaire de Saône et Loire et habite le Var depuis 2000. »
Raconte-nous ton parcours
« Ne sachant pas quel métier je voulais faire après le bac et comme je voulais comprendre un peu le fonctionnement du psychisme, j’ai fait un DEUG de Psychologie.
Comme j’étais très investie dans mes études, j’ai ressentie le besoin de faire un break (1 an) avant de reprendre pour une licence de psycho. Et finalement je me suis arrêtée plus longtemps ce qui m’a permis de découvrir le monde soignant en faisant fonction d’aide-soignante en moyen et long séjour en gérontologie et en foyer pour adultes handicapés.
C’est lors de mes binômes avec les IDE pendant les soins, les pansements, les toilettes, les transmissions… que j’ai vraiment découvert le métier. Et je me suis dit que j’aimerais bien avoir les connaissances et les compétences des infirmières…
J’ai donc passé le concours… et j’ai rempilé pour 3 ans 1/2 d’études…
Une fois diplômée IDE, j’ai travaillé en Institut médico-éducatif, en convalescence, en SSR, SSL. J’ai fait l’ouverture et été IDE référente en EHPAD de jour. Et voilà 11 ans que je suis IDE nuit en médecine et SSR dans une polyclinique gérontologique. »
Que s’est-il passé durant ces années d’expérience ?
« Avec les années, j’ai vu la charge de travail augmenter, la hiérarchie sourde aux alertes du personnel qui se sent en danger et la maltraitance institutionnelle…
Mais l’équipe est sympa. Le compromis du roulement-horaires-salaire-distance du travail par rapport au domicile me convient avec un mari qui subit une invalidité à 42 ans, et pour moi, une charge de travail supplémentaire pour gérer la maison, les enfants.
Je me mets la pression en me disant que la vie de famille repose sur mon salaire.
Et puis, il y a 4 ans, on pose le diagnostic de leucémie myéloïde chronique puis aggravation pour mon père qui est à 500 km de chez moi…
Je suis revenue plus fréquemment chez mes parents pour l’accompagner dans la maladie, faire le lien avec les médecins, la famille…Parce quand on est IDE de métier, on l’est aussi dans la vie personnelle.
La reprise du travail (car j’étais en arrêt pour les derniers jours auprès de mon père) a été très difficile. J’avais honte d’usiner les soins, même si j’étais déjà dans la bienveillance, l’écoute, l’empathie…
Et puis le Covid, encore plus de stress en service, les protections données au compte-gouttes, les renforts promis au compte gouttes aussi, les devoirs et les ados à la maison après le boulot …
La pression monte. La fatigue ne redescend pas. Je mets mes douleurs de côté, je résiste…
Et c’est au tour de mon grand-père, à 500 km lui aussi, qui souffre de la solitude avec les confinements. Moi, la petite fille infirmière, je suis aussi là pour lui, qui enchaîne les chutes, les fractures et qui décède après une chirurgie… »
Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ?
« Je pense que la dernière goutte qui a fait déborder le vase fut la vaccination obligatoire contre le Covid pour les soignants, alors que je ne me sens déjà plus alignée avec mes valeurs du prendre soin, dans le respect, la dignité…
Je suis usée par le grand nombre de troubles du comportement et troubles cognitifs des patients que je prends en charge, les chutes, les fugues, les urgences vitales, les problèmes non réglés par les médecins et que tu dois gérer la nuit alors que tu es seule avec ta binôme aide-soignante pour 71 patients…Une lourde charge physique et mentale.
Début septembre 2021, mon corps me lâche. Je me blesse et me bloque bêtement en chargeant mes courses. Plus le choix, mon médecin m’arrête. Je suis épuisée, essoufflée, polyalgique.
Les mois passent, sans grande amélioration, même à l’arrêt…médecins, kiné, examens…
Je culpabilise, car normalement, c’est moi qui prends soin et là, c’est moi qui ai besoin de repos, de soins. »
Quelle nouvelle voie as-tu choisie et pourquoi ?
« J’ai le temps, pendant mon arrêt, de consulter divers sites. Et j’ai un CFP confortable que je voulais utiliser depuis longtemps, sans savoir dans quoi faire.
Et je fais le bilan de compétence Charlotte K avec Audrey parallèlement avec mes soins. Dans mes recherches, j’explore la fonction des IDE Asalée. Dans le sud, ce n’est pas très développé.
Je fais des journées découvertes avec le dispositif pendant lesquelles j’observe les consultations pour plusieurs protocoles.
Plusieurs patientes suivies pour sevrage tabagique expriment le besoin de souffler lorsqu’elles veulent fumer…
J’apprends aussi que les infirmières proposent des ateliers marche pour la remise en mouvements ou autre selon les besoins des patients et les possibilités des soignants.
La respiration a été un grand travail dans l’amélioration de ma santé pour venir à bout de mes essoufflements et dans le soulagement de mes douleurs.
En sortant de ma 1ère journée d’observation Asalée, j’étais reboostée par autant de bienveillance, de respect.
Mon projet professionnel m’est alors venu comme une évidence : chercher des médecins pour collaborer dans le cadre du dispositif Asalée, et me présenter avec des compétences en sophrologie pour compléter les ateliers déjà proposés. »
Pourquoi as-tu fait appel à Transitions Pro ? A quel moment de ton changement de voie ?
« Dans le cadre de mes recherches au cours du bilan de compétences, je m’étais aussi rendue à Pôle Emploi pour voir les modalités d’aide après démission, souhait de formations…
C’est là que l’on me parle de Transitions Pro et du dispositif démissionnaire.
De fil en aiguille, je contacte l’agence Transitions Pro de ma région, qui me donne les coordonnées du CEP (conseiller en évolution professionnel) à contacter.
Cette personne m’explique que je peux monter un dossier pour présenter mon projet de reconversion professionnelle, nécessitant une formation éligible au CPF, répertoriée au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), ce qui est le cas de la formation de sophrologie.
Je dois créer mes espaces personnels sur le site de Transitions Pro, sur le site CEP, et aussi sur Pôle Emploi. »
Peux-tu nous expliquer le déroulement de la mise en place du projet avec Transitions Pro ?
« Sur le site de Transitions Pros, je dois examiner mon éligibilité au dispositif démissionnaire (5 ans de travail). Je dois faire aussi une estimation de mes indemnités données par Pôle Emploi.
J’ai un dossier à remplir en ligne pour expliquer mon projet.
Je dois fournir un devis de ma formation, le programme après avoir contacté plusieurs écoles pour faire des comparatifs de tarifs, programmes, lieux, dates…
De son côté, le CEP joint à mon dossier une synthèse de notre 1er échange. Il précise que je recherche un emploi avec moins de facteurs de risques au travail et une synthèse de mon projet professionnel avec son avis favorable, mentionnant mon implication, le caractère réaliste du projet et les démarches que j’ai effectuées. »
Concrètement, quels vont être les avantages de faire appel à Transitions Pro ?
« Une fois mon dossier accepté par la commission de Transitions Pro, je peux adresser ma démission à mon employeur. Et dans le cadre de ce dispositif, je peux prétendre aux indemnités Pôle Emploi.
Je dois justifier le début de ma formation maximum 6 mois après la décision favorable de la commission de Transitions Pro.
A ce jour, mon dossier est envoyé à Transitions Pro, qui l’a estimé recevable pour passer en commission.
Je dois attendre le 22 juillet pour la réponse, puis présenter ma démission, m’inscrire à la formation sophrologie, débloquer mon CPF et une partie de mon compte pénibilité.
Si tout va bien, je commence ma formation le 6 octobre 2022. D’ici là, je prospecte pour trouver les médecins en vu d’une collaboration pour Asalée. Cela prend plusieurs mois pour monter le dossier et qu’il soit accepté.
Faire la formation en sophrologie est pour moi un tremplin entre mon arrêt et la reprise d’une activité professionnelle plus sereine et en accord avec mes valeurs personnelles et soignantes.
En réussissant l’évaluation de ma formation, je serai titulaire d’une certification professionnelle de sophrologie. Je pourrais exercer en tant que tel en auto-entrepreneur, comme salariée ou adjoindre ces compétences à mes fonctions au sein du dispositif Asalée. Tout en sachant que je serai IDE avant tout et que ce sera une possibilité dans ce cadre là.
Le fait de percevoir un peu d’indemnités (58 % du salaire) avec Pôle Emploi permet de m’aider à payer mes factures sans faire de grandes folies non plus. »
Témoignage de Fanny, infirmière en reconversion accompagnée par Transitions Pro
Peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?
« Je m’appelle Fanny, j’ai 34 ans.
Je suis infirmière depuis 2012, directement spécialisée puéricultrice en 2013 et je vis actuellement en Haute Savoie.
J’ai travaillé 6 mois aux urgences (mixtes adultes et pédiatriques) en France. Puis j’ai été contactée pour un poste en néonatologie, dans une clinique Suisse.
Suite à cela, j’ai eu la chance de pouvoir accompagner les parents auprès de leurs nouveaux-nés en maternité, en salle de naissance et de césarienne, puis aux urgences pédiatriques.
Après cette belle expérience en clinique, je me suis orientée vers un poste d’infirmière faisant fonction d’assistante médicale dans un cabinet pour le compte de deux pédiatres (toujours en Suisse). »
Quelle nouvelle voie as-tu choisie et pourquoi ?
« Après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai vite compris que je n’étais pas épanouie dans mon travail.
J’avais depuis 2 ans déjà cette idée de reconversion en tête mais ayant deux enfants « à nourrir », une maison à payer et un confort de vie inespéré pour une infirmière, j’ai choisi de faire un bilan de compétences auprès de Charlotte K, afin de ne pas prendre de décision dans la précipitation et de faire un choix éclairé.
Ainsi, j’ai fait le bilan de mes expériences professionnelles mais aussi personnelles et des limites que j’ai pu rencontrer en tant que puéricultrice mais aussi en tant que maman.
J’ai ainsi découvert que mon Ikigai était « les jeunes enfants », non seulement les miens, mais aussi ceux des autres.
Passionnée et engagée dans mon métier de puéricultrice, je suis fascinée depuis toujours par le domaine de la périnatalité. Et j’ai une belle expérience dans ce domaine.
Mon travail en cabinet ne me permet pas d’accompagner les familles comme je l’entends. »
Quelle a été la prise de conscience ?
« Les conditions de travail des structures, les horaires me semblent incompatibles avec la vie que je souhaite offrir à ma famille. Je constate aussi le manque de ressources présentes sur le terrain pour les parents, parce que la périnatalité n’est pas une spécialité reconnue à part entière dans notre pays,
On sait qu’il existe des déserts médicaux, une difficulté à trouver du soutien auprès des professionnels de santé (soit par défaut de formation spécifique, soit à cause du manque de place). Et souvent les parents ne savent pas vers qui se tourner.
Tout ceci m’a conforté dans la confiance que j’avais dans mon projet initial et m’a donné envie de le porter encore plus haut.
Pour autant, je resterai toujours l’infirmière puéricultrice que je suis. Car j’adore mon métier au plus profond de moi.
Je vais juste l’exercer un peu différemment, en devenant accompagnante périnatale et parentale, spécialisée en sommeil et en allaitement, mais pas que…. »
Pourquoi as-tu fait appel à Transitions Pro ? A quel moment de ton changement de voie ?
« Savoir que je pouvais faire appel à Transitions Pro, malgré le fait que j’étais frontalière, a été pour moi un grand soulagement.
Cela me permettait de me consacrer pleinement à mon projet dès le départ, sans mettre en péril le confort de vie de ma famille grâce à la sécurité financière que cela pouvait m’apporter.
J’ai donc fait appel à ce dispositif quelques semaines après la fin de mon bilan de compétence, en parallèle de mes premières formations me permettant d’enrichir encore davantage mon diplôme de puéricultrice et d’actualiser mes compétences. »
Peux-tu expliquer le déroulement de la mise en place du projet avec Transitions Pro ?
« J’ai tout d’abord contacté Transitions Pro, pour obtenir des informations et savoir si mon profil pouvait être éligible, ce qui a été validé.
Mon projet était de démissionner pour pouvoir me lancer dans ma nouvelle activité à temps plein.
Lors de ce rendez-vous téléphonique, la personne m’a donné un rendez-vous avec un CEP (conseiller en évolution professionnelle) près de chez moi.
Ce rendez-vous a finalement eu lieu en visioconférence.
Durant cet échange mon CEP m’a expliqué les étapes du dossier ainsi que les 2 options possibles: démissionnaire pour formation et reconversion, démissionnaire pour création d’entreprise.
J’ai donc créé un dossier pour formation. Car selon moi je ne pouvais réaliser mon projet sans formation. »
De quoi est composé ton dossier pour Transitions Pro ?
« Dans le dossier, il m’était demandé :
– les démarches déjà engagées en vue de mon projet
– les éléments de motivation
– mes compétences utiles à la réussite de ce projet
– les compétences à acquérir
– la description du métier envisagé, des fiches métiers, une enquête de terrain, les perspectives d’emploi et débouchés en statistiques
– l’identification de la formation envisagée, de l’organisme de formation ainsi que mes motivations
– les coûts de la formation et des transports et hébergements liés, le financement envisagé. »
Comment s’est passé la suite du processus ?
« Après avoir monté l’ensemble du dossier, j’ai eu un second rendez-vous avec mon CEP qui a relu avec moi et modifié certaines choses.
Nous l’avons signé mutuellement. Puis j’ai envoyé mon dossier par internet sur le site de Transitions pro directement.
48h avant le clôture de l’envoi des dossiers pour la prochaine commission, je reçois un mail de Transitions pro m’indiquant que mon dossier doit être revu. Soit je fais une demande pour formation et je dois pouvoir prouver les débouchés (statistiques) de cette formation, ou obtenir une promesse d’embauche, soit je fais une demande pour création d’entreprise. Mais il faut refaire tout le dossier car ce n’est pas le même.
Après concertation avec mon CEP, et ne pouvant pas prouver que je pouvais trouver du travail grâce à ma formation (du fait que le métier envisagé est un métier très jeune), nous choisissons la deuxième option…. Heureusement pour moi j’avais déjà, (grâce au programme « vie indépendante » de Charlotte K), réalisé une étude de marché et un business plan.
J’ai ainsi pu faire mon dossier en une nuit et l’envoyer à temps pour la prochaine commission.
La commission a eu lieu environ 1 mois plus tard. Et le jour même, j’ai reçu un mail d’acceptation de mon dossier: « la commission […] atteste du caractère réel et sérieux de votre projet professionnel…. »
Suite à cela, j’ai donné ma démission à mes patrons. Et je suis actuellement en cours de préavis. »
Concrètement, quels vont être les avantages de faire appel à Transitions Pro ?
« Grâce au dispositif Transitions Pro, je peux me consacrer pleinement à mon nouveau projet, tout en obtenant une sécurité financière non négligeable pour le confort de ma famille.
Le renvoi n’étant pas envisageable selon pour mes employeurs.
Cela me permet de démarrer mon projet plus sereinement.
Attention, bien qu’ils donnent leur accord, le dispositif Transition Pro ne vérifie à aucun moment ton éligibilité au chômage. Ils peuvent donc attester que ton projet est réel et sérieux. Mais si Pôle Emploi décrète que tu ne remplis pas les critère, le dossier aura beau être accepté, tu ne seras pas rémunéré par eux.
Il est donc important de vérifier son éligibilité scrupuleusement, avant de démissionner ! »
Ce format te plait et t’inspire ? Tu peux retrouver un article sur la création de micro-crèche quand on est infirmière.
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